1. |
Destitution
02:24
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Brûle
Brûle
Brûle destitution
Tout le monde déteste la police
Pas de justice pas de paix
All cops are bastards
I can't breathe
I can't breathe
I still not cannot breathe
Il n'y a pas de planète b
Il n'y a pas de compromis
There is no planet b
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2. |
On est là
03:55
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On est là
On est là
Même si bientôt y'a plus de trains nous on est là
Dans nos grèves à volonté
Dans tes bus connectés
Ou nos gueules de gueux immobiles dans un tram
On est là
On est là
Même si tu répares péage on passe par là
Même si nos ongles cassés
Nos amonuments brûlés
Nos cabanes impossibles on n'oublie pas
On est là
On est là
Pour ramasser tes poubelles nous on est là
Pour cleaner ton ascenseur
Pour installer ton airbag
Pour livrer tes plats de soja nous on est là
On est là
On est là
Parce qu'on grandit dans des centres commercial
Parce qu'on aime les films d'action
Mais qu'on n'aime pas la fiction
On vient habiter ton fion c'est nous les rois
On est là
On est là
Peut-être que tu ne le vois pas mais c'est nous là
Dans les fibres de ton pq
Dans le jt de 13h
Dans tes enquêtes exclusives nous on est là
On est là
T'es pas là
Quand on mange des pâtes au beurre non t'es pas là
Quand la 5G arrive pas
Et que l'eau elle ne coule pas
Quand ton contrat s'arrête là non t'es pas là
T'es pas là
T'es pas là
Quand on conspire contre toi franchement viens pas
Quand on fête l'anniversaire
Du cousin ou de la mère
Du frangin ou du copain on t'invite pas
On fête pas
On fête pas
La fin de ta putain de guerre nous on fête pas
Tes nouvelles tapisseries
Et ta villa à Pertuis
Tes sommets au Pays Basque nous on fête pas
Nos fins de mois
Tes fins de mois
Fin du monde 86 brochette fait comme des rats
On te croise dans ton uber
On te salue de bon coeur
Ne regarde pas ailleurs tatatata
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3. |
Flixbustier·es
04:47
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Qu'ils sont nombreux
Dans leur galère
Rejoignant l'île
Qu'ils sont nombreux
Dans leur galère
Rejoignant l'île
Qu'ils sont nombreux
Dans leur galère
Rejoignant l'île
N'aies guère crainte
Ami.es corsaires
Là-bas pas de couvre-feu
Il est 1 heure
A peine l'heure
De prendre les billets
Demain à l'aube
Dès le réveil
Cargaisons entassées
Nous partirons
Prendrons le large
Jouirons d'être avec eux
Peinant à entendre
La mélodie siège
Numéro 22
Restez assis
Retirez les miettes
Qu'ils vous reste à vos pieds
Libres butineurs
A bord de leur vaisseaux
Les flibustièr.es
Entonnent en coeur
A bord de l'autoroute
Le long de la route du soleil
Nous sommes concecté.es
Pas par les bus
Mais par de la rancoeur
D'avoir oublié.es
Au fin fond de la soute
Notre bonne humeur
D'avoir fait tombé.es
Sous siège arrière
Notre putain de chargeur
Nous flibustièr.es
Vers l'île de France
Bravant les mers
Heures après heures
Se déploient fiers
Ses haubans majestueux
Reflétant au loin
Foisonnantes et riches
Z.A.C de Montauban
Arrêt minute
Au port Total
Que nous prendrons d'assault
Deux trois étals
Emplis de vivres
Et de sucres de canne
Deux trois sucettes
Goutant le miel
Dépassant de mon pull
D'avoir goûté
A cette liqueur
Failli rate le bus
Au mais que vois-je
Est-ce un navire ?
Qui vient nous accoster
Un homme en bleu
Mal déguisé
Demande nos papiers
Nous n'avons que faire
Qui êtes vous ?
D'où venez-vous ?
Nous flibustièr.es
Nous habitons le désert bleu
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4. |
Chaos boy
03:56
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Oh boy
Gardien du futur
Oh boy
Iphone à la ceinture
Cowboy
120 chevaux croise sur sa route
A20 machine sans allure
Radar en feu
Voiture noir, mat, charbon
Chaos boy
Vapote seul
Parfum souvenir whisky agrume
Vache folle meurt dans ses bras
Quelques soir, dors dans sa voiture
Ainsi soit-il, morose aventure
Merco en pature
Digipasse n'ouvre pas tout les murs
Digipasse ne raye pas les voitures
Lasso magnétique
Lasso magnifique
Cowboy
Déteste voir débarquer l'homme dans son bleu costume
Pointe du doigt la lune et discrètement pisse sur sa voiture
Cowboy
Reprend sa monture
Roule sur ses chaussures
Part à toute allure
Magnifique
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5. |
Danse latence
03:22
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Bras contre corps caméra fait l'point et t'observe
Des bras s'braquent sur toi foule contrôle marionnette
L'autrui manipule full moqueries dans ton dos sans scrupule
Les muscles agissent, aux désirs des autres
Mais tu d'viens barge ou quoi y'a personne qui t'regarde
Ce n'est que toi d'vant cette glace
Danse, danse
Hmmmh danse
Danse, danse, danse
La danse danse et latence le temps qui pense trop
Offence, méfiance, déviance, suspens
Trop peu intense les membres s'effacent
Se cache dans l'noir, s'égare, s'évade pas
Depuis cette chambre où tout te semble étrangé
Une porte pourtant donne sur un fossé
Vas-y, erres-y, erres-y, erres-y
Confectionnes toi une couronne de ronce
Tu la porteras, elle te porteras vers
Un gilet par-balles dont tu connais les coutures par coeur
Dans la poche gauche, un leatherman
Dans la poche droite, un baume rare
Enduis ta peau, retournes vers l'autre et glisses
tu ne tombes pas ce n'est qu'un pas de danse
Le monde est à toi, danse
Hmmmh danse, le monde est à toi
Danse, danse, danse
La danse danse et latence le temps qui pense trop
Offence, méfiance, déviance, suspens
Trop peu intense les membres s'effacent
Se cache dans l'noir, s'égare, s'évade pas
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6. |
Feu Follet
03:28
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Nos crânes sous 40° brûlent
Nos corps à l'hosto brûlent
Nos narines le samedi brûlent
La banque de France brûle
Notre Dame de Paris brûle
Sa majesté leur règne brûle
Les couilles du 17 brûlent
La permanence couleur brune brûle
Les sapins sur le cour brûlent
Les palettes au carrefour brûlent
Même nos démons en papier sur la place publique sous les yeux ébahis du public brûlent
J'ai senti pointé
Le jour de l'année
Unique et sauvage
Où toutes cueillies
Sous pleine lune
Soucis glacés
L'âpre odeur des mèches
Tapissant l'asphalte
De genêts cramés
Brandissant les bâtons de feux
Brûlant les cheveux de ces monstres et
Hurlant à la mort
Du roi plein les poches
Parfum vinasse
J'ai trop peu goûté
A tous ces breuvages de grande qualité
Autour les brasiers
Etaient composés
De briques et de frasques
Nos regards tournés
Vers Macdo cramé
Au feu les pompiers
Je l'ai vu clamser
Un mois de septembre
Festif et familial
Tout le monde était là
Le berger la mamie et même les condés
Personne n'a cru
Qu'à l'heure du goûter
Tout prendrait flamme
Se confrontant alors leur attaques
Face à nos manières d'habiter
J'ai touché aux pierres encore chaudes
Aux débris de chantiers assez vastes
Pour s'y répandre en une zone
Où jamais ma vue ne sera dérobée
Entendu le cri dont l'écho n'est plus
Brisé la tasse le matin où j'ai lu
Il pleut dans mes yeux
Que l'immolé est su
L'étudiant en commerce brûle
Le petit commerce intérieur brûle
L'intérieur du bide vide brûle
Le vide le plein et l'emploi brûlent
Tous les emplois du temps brûlent
Enfin le temps de se poser
Ce temps où ma cigarette brûle
Voilà que Beyrouth ses cendres fument
Fume ces loups dans leur tout brûle
Tour de magie dans l'absolu
Fait disparaître mets ta cape et cours
Ces fumiers à la magie n'y croient plus
Qui ne respires pas cet air brûle
Qui ne perçoit plus la terre brûle
C'est pour ces raisons même que je vous prie de croire à mon seul et unique désir
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